

Utopik joue un jazz hybride
Jazz dans le sens où nous cherchons une ligne de crête entre une musique novatrice et un art populaire.
Jazz aussi dans ce que ce mouvement artistique a pu porter comme engagement subversif
dans les Etats-Unis du milieu du XXème siècle. Considérant que l'art et la politique sont indissociable,
nous cherchons une façon d'endosser la responsabilité qui incombe aux artistes
afin de mener la bataille culturelle en proposant un art qui ne soit voué ni à divertir ni à illustrer,
mais à déplacer les clivages et proposer de nouveaux horizons.
Hybride parce que sur le plan esthétique, les compositions sont très éloignées
de ce qu'on peut imaginer sous l'étiquette "jazz".
Au-delà des piliers de l'histoire de la musique, nos inspirations sont larges,
on peut citer Weather Report, Aka moon, Steve Coleman, Sixun
ou encore Salif Keita, Nusrat fateh ali khan, le super étoile de Dakar
Le quintet Utopik s’est constitué au printemps 2017, il réuni 5 musiciens issus du jazz qui se retrouvent autour de connivences artistiques et éthiques.
Utopik collectif explore des paysages sonores aux rythmiques escarpées, produisant une transe urbaine qui oscille entre improvisation libre et écriture minutieuse.
Le collectif a aussi pour vocation de développer des collaborations avec d’autres artistes (notamment danseurs et vidéastes…) pour des créations interdisciplinaires.
Nous cherchons sans cesse à créer de nouveaux espaces, de nouvelles lois, des équilibres improbables et à rattacher ces jeux d’esprit abstraits à un titre qui serait évocateur, porteur d’un contexte…
Les compositions ont un aspect narratif, elles appellent des mots et voudraient raconter .
